Guide pratique de l'orthographe du français

Le graphème A se lit:

ami, sa, parle

A accent circonflexe se lit:

âne

A accent grave se lit:

"à", "là", "voilà", "çà", "déjà", "deçà", "au-delà"

le A qui ne se prononce pas

"aout" pour les mots français; "goal" pour les mots étrangers

le A qui se lit /o/:

le ‘a’ de "football"

Le graphème É est fréquent et il se lit /é/:

abbé

Le graphème AI comme "e" muet

dans des dérivés de "faire" (nous "faisons") et dans "faisan"

Le graphème EI est rare et se lit:

neige

Le graphème Ë dans des mots en ‘oë’ ou ‘aë’ se lit comme:

"Noël" ou "Israël"

Le graphème Ë après ‘u’ signale que cette voyelle se prononce

"aiguë"

Le graphème ‘o’: pour la voyelle sans diacritique et pour ‘ô’ accent circonflexe:

chose, côté

Le graphème ‘au’

auto

Le graphème ‘eau’

eau, peau

le double ‘o’ qui se lit:

dans les mots de la famille "alcool",

Le double "o": (zoo)

dans le mot "zoo" et ses dérivés ainsi que dans une dizaine de mots avec le préfixe ‘co-’ ("coopération").

Le double o: (foot)

"foot" et dérivés, "cookies", "igloo".

Le graphème ‘u’

mur, une

Quand ‘u’ est suivi par une voyelle

comme dans "huit"

En outre, dans quelques mots étrangers

comme dans "surf" et comme dans "pudding"

Le graphème ‘ou’

vous

Le graphème "ou" accent circonflexe:

août

Le graphème "ou" accent grave

où

Le graphème "ou" quand il est suivi par une voyelle

comme dans "alouette"

Les graphèmes ‘eu’ et ‘oeu’, pour ‘eu’, qui s’écrit parfois ‘eû"

"deux", "eux",

Les graphèmes ‘eu’ et ‘oeu’

"neuf", "feuille", "œuf" et "bœuf"

Les graphèmes ‘eu’/‘eû’ se lisent aussi

prononciation qui, bien que rare, concerne des mots très fréquents: les formes ‘eu’ du verbe "avoir".

Le graphème ‘oe’ se lit comme dans "deux" et "neuf"

dans les mots de la famille "œil"

Le graphème "oe" se lit exceptionnellement:

dans les mots "moelle" et ses dérivés, et dans le mot "poêle"

Quand ‘n’ ou ‘m’ sont suivis par une consonne ou sont en fin de mot, la voyelle qui précède est une voyelle nasale

"chante", "ton"

Quand ‘n’ ou ‘m’ sont suivis par une voyelle, la voyelle qui précède est orale

"âne"

La consonne qui code une voyelle nasale s’écrit ‘m’ devant ‘p’, ‘b’ et ‘m’

embrasse

Les graphèmes ‘on/om’ se lisent le plus souvent:

"son", "ombre"

Les graphèmes ‘on/om’ se lisent rarement /on/om/

"badminton", "slalom"

Les graphèmes ‘an/am’ se lisent le plus souvent comme:

"banc", "tambour"

Les graphèmes ‘an/am’ se lisent rarement /an/am/

"barman", "randam"

autres exceptions: aon

les mots "paon" et "faon"

Les graphèmes ‘in/im’ se lisent le plus souvent comme:

"pin", "timbre"

Ils se lisent ‘in/im’ en fin de mot

"interim". Qui va assurer l'intérim pendant sa maternité?

Les graphèmes ‘ain/aim’, ‘ein/eim’, ‘yn/ym’ se lisent toujours comme:

"pain", "daim"; "plein", "Reims"; "synthèse", "cymbale"

Le graphème ‘un’ est rare et il se lit:

par exemple, "un"

Le graphème ‘un’ est rare et il se lit /on/ dans des mots étrangers et/ou rares

par exemple, "acupuncteur", qui s’écrit maintenant aussi "acuponcteur"

Le graphème ‘i’ se lit

quand il est suivi par une consonne ou quand il est en début ou en fin de mot, comme dans "ici" et "silence"

Il se lit:

quand il est suivi par une voyelle: "ciel"

ce graphème est muet (principalement mots étrangers

"building"

Le graphème ‘ï’

"haïr", "haï"

Quand il est suivi par une voyelle, il se lit:

"païen"

Le graphème ‘î’ se lit toujours

l’accent est maintenant le plus souvent supprimé

La principale irrégularité pour ‘y’ est due au fait que ce graphème peut se lire de trois façons:

stylo

dans le contexte ‘uy’

"appuyer"

quand il est précédé par une consonne et suivi par une voyelle

"myope"

ou quand il est en tête de mot

"yoga"

Le graphème ‘ay’ se lit presque toujours

"payer"

Exceptions: il se lit:

paye

Exceptions: il se lit:

"mayonnaise", "kayak", "papaye"

dans quelques noms propres,

"Raymond"

Le graphème ‘ey’ se lit de deux façons:

devant une voyelle, comme dans "asseyent"

Le graphème ‘ey’ devant une consonne ou en fin de mot se lit:

comme dans "poney"

Le ‘e’ en fin de mot après une voyelle ne s’entend jamais

"fée", "amie", "amies"

Le ‘e’ en fin de mot après une consonne est un ‘schwa’

mais la consonne qui précède se lit: "grande" vs "grand"

Exceptions: le "e" se lit:

dans "les", "mes", "tes"

Le ‘e’ en milieu de mots suivi par une seule consonne est un ‘schwa’:

"petit"

Le ‘e’ suivi par une consonne double se lit

comme dans "nette"

Quand il est suivi par deux consonnes, ‘e’ se lit aussi

"veste", "perle", "rectangle"

La suite ‘es’ se lit

en finale d’une dizaine de mots monosyllabiques, ainsi que dans leurs dérivés: "les", "tes", "ses", "ces", "desquels"

Dans les mots se terminant par ‘e’ + ‘r’, ‘z’ ou ‘t’, la consonne qui suit le plus souvent ne se prononce pas, et le graphème ‘e’ se lit

"boulanger", mais il se lit dans "mer" et "et’ se lit "bonnet", "net", ‘ez’ comme "nez" ou "chantez"

Autres cas ("el", "ec" et "ef"), dans lesquels ‘e’ est suivi par une consonne en finale et se lit:

‘el’: par exemple "sel", "miel; - ‘ec’: par exemple "sec"; - ‘ef’: par exemple "nef"

Une voyelle suivie par ‘nn’ ou ‘mm’ se lit le plus souvent comme une voyelle orale suivie par /n/ ou /m/

"année" et "pomme"

La prononciation généralisée comme voyelle nasale est plus rare

"ennui" et "enneigé", "emmener", "emmêler"

Les suites 'emm’ et ‘enn’ peuvent aussi se lire

/a+m/ dans le mot "femme" et dans les adverbes en ‘emment’; - /a+n/ dans les mots de la famille de "solennel"

Le ‘en’, quand il est suivi par une consonne autre que ‘n’ et qu’il n’est pas précédé par les voyelles ‘i’/‘y’ et ‘é’

comme dans "ventre"

Le ‘en’, quand il est précédé par les voyelles: - ‘i’, - ‘y’, - ‘é’

"chien", "citoyen", "doyen", "moyen", "lycéen", "européen", "méditerranéen", "pyrénéen".

dans les autres contextes, le graphème ‘en’ se lit très rarement comme:

"agenda", "appendice", "examen", plus quelques noms propres: "Agen", "Bengale"

en fin de mot, principalement des mots étrangers, Le graphème ‘en’ se lit

"ben", "dolmen"

Le graphème ‘umʹ se lit:

"parfum" et "humble" et leurs dérivés (prononciation rare).

Ce graphème se lit en effet le plus souvent comme:

"maximum", "minimum", "album", "géranium", "harmonium", "linoléum", "referendum", "rhum", aquarium", "atrium", "auditorium", "forum", "muséum", "planétarium", "podium", "calcium", "sérum", "sodium"

Il y a 3 semi-consonnes (appelées aussi semi-voyelles) en français:

le ‘yod’: ciel", "paye", "paille", le /w/ "moi", "loin", et /ч/ le "'u’ de "lui".

La semi‐consonne dans ‘huit’: Toujours le même graphème (u) suivi par ‘i’ dans plus de la moitié des cas,

comme dans "huit".

Principaux autres contextes: - ‘ué’, ‘uer’ et ‘uel’

"hué", "huer", "manuel"

Principaux autres contextes: - ‘uy’

"bruyant"

Principaux autres contextes: - ‘ua’ et ‘uan’

"nuage", "nuance"

Semi‐consonne /w/: Sept graphèmes sont utilisés pour représenter cette semi-consonne, dont 4 fréquents: - ‘oi’ pour

"loi", "roi", "moi"

‘oy’ pour

"noyer", "aboyer", "loyer"

- ‘ou’ quand il est suivi par une voyelle

"louable", "loué", "oui"

- ‘oin’ pour

"loin", "moins"

- ‘w’ pour

"kiwi", "water", "sandwich", "tranway", "tweed"

- ‘oe’:

uniquement "moelle" et dérivés,

- ‘oê’

uniquement "poêle".

Le graphème ‘i’ suivi par une voyelle est toujours un yod, quel que soit le contexte: suivi par ‘e’ avec ou sans accent: ie

"moitié", "entier", "crier" et dans les verbes conjugués, "chantiez"

Le graphème ‘i’ suivi par une voyelle est toujours un yod, quel que soit le contexte: io

"médiocre", "miauler"

Le graphème ‘i’ suivi par une voyelle est toujours un yod, quel que soit le contexte: ia

"mondial"

Le graphème ‘i’ suivi par une voyelle est toujours un yod, quel que soit le contexte: ieu

"mystérieuse"

Le graphème ‘i’ suivi par une voyelle est toujours un yod, quel que soit le contexte: ion

"question", incluant des verbes conjugués "chantions"

Le graphème ‘i’ suivi par une voyelle est toujours un yod, quel que soit le contexte: ian, ien

"ambiance", "science", incluant des verbes au participe présent, "souriant

Le graphème ‘i’ suivi par une voyelle est toujours un yod, quel que soit le contexte: ien

"bien", "rien"

Le graphème ‘ï’ (utilisé quand ‘i’ se prononce de façon indépendante de la voyelle qui précède) dans une vingtaine de cas (entre deux voyelles) se lit:

"païen"

dans une soixantaine de cas /i/ (quand il est suivi par une consonne, se lit:

"archaïque".

Graphème ‘y’, qui correspond à 2 ‘i’, a un double effet quand il est précédé par une voyelle: d’une part, il modifie la prononciation de la voyelle qui précède, d’autre part, il se lit

comme dans: "payer" (exceptions: "kayak", "mayonnaise" et "papaye")

d’autre part, il se lit

"asseyent": dérivés du verbe "assoir", -

d’autre part, il se lit

"noyer"

d’autre part, il se lit

"ennuyer" (uy=/чij/)

Quand il est précédé par une consonne

"myope"

tout comme quand il est en tête de mot, le ‘y’ se lit

"yoga"

La suite ‘il(l)’ précédée par ‘a’ ne modifie pas la prononciation de la voyelle:

"ail", "paille", "taillis"

La suite ‘il(l)’ précédée par ‘ou’ ne modifie pas la prononciation de la voyelle:

"fenouil", "nouille", "fouillis"

Quand la suite ‘il(l)’ est précédée par ‘e’, ‘e’ se lit

comme dans les mots "réveil", "meilleur" et "vieilli"

Quand la suite ‘il(l)’ est précédée par ‘(cu)e’ ou ‘(gu)e’, elle se lit

comme dans les mots "cueillir" et "orgueil"

Quand la suite ‘il(l)’ est précédée par ‘oe’, elle se lit

comme dans les mots "œil" et "oeillet"

Quand la suite ‘il(l)’ est précédée par ‘eu’, elle se lit

comme dans les mots "seuil", et "feuille"

Le graphème ‘il(l)’ se lit

comme dans "fille"

Il se lit

mots en ‘ille’, les plus fréquents étant "mille", "tranquille" et "ville".

Le graphème ‘r’ se lit:

rose, arrière

Il n’est qu’exceptionnellement muet en finale dans les contextes autres que ‘er’

le seul mot est "monsieur" et ses dérivés.

Quand ‘er’ est en fin de mot, le ‘r’ se prononce rarement

"mer"

Le graphème ‘l’, sauf quand il est précédé par un ‘i’, ce graphème se lit pratiquement toujours

la, lait, élargir, Brésil

Les graphèmes ‘f’, ‘ff’, et ‘ph’ se lisent pratiquement toujours

faire, affaire, pharmacie

Le ‘f’ est muet en finale d’un très petit nombre de mots

comme "cerf", "nerf", "clef", qui s’écrit aussi "clé"

Le graphème ‘j’: presque toujours la même prononciation

jaune

dans une dizaine de mots étrangers, "j" se lit toutefois

comme "jeep"

entre deux voyelles, le graphème ‘ss’ est utilisé pratiquement toujours pour coder le phonème

"poisson" vs "poison"

sauf dans la suite ‘ez’ qui, en fin de mot, se lit

"chez", "chantez"

‘z’ se lit toujours

zéro

Graphèmes ‘p’ et ‘pp’ - Ils se lisent presque toujours

porte, appel

Le ‘p’ est muet dans une centaine d'items fréquents

mots de la famille de "temps", de "compte", de "sept", et de "coup", par exemple

Graphèmes ‘b’ et ‘bb’ - Ils se lisent

bal, abbée

Le graphème ‘b’ se lit

mots en ‘abs’ comme "absent", ‘obs’, comme "obscur" et ‘ubt’ comme "subtil"

Le graphème ‘d’ et ‘dd’  Ces graphèmes se lisent presque toujours

date, datte

Le graphème ‘d’ est muet

"blond"

Les graphèmes ‘k’, ‘qu’, ‘q’, ‘cqu’  Sauf ‘qu’, ces graphèmes se lisent toujours

"kilo", "coq", "cinq", "piqure"

Le graphème ‘qu’ (qui est le plus fréquent), - se lit presque toujours

que, qui, quand, quartier, quelque, quai

il peut se lire

dans "équilatéral"

il peut se lire

"adéquat"

Le graphème ‘m’ et "mm", sauf quand ils codent une voyelle nasale, se lisent:

ma, pomme

Le graphème ‘m’ est muet

dans les mots de la famille "automne" et "condamné"

Sauf quand ils codent une voyelle nasale, les graphèmes ‘n’ et ‘nn’ se lisent

année

Le graphème ‘gn’, toujours prononcé

gagne

La prononciation du ‘e’ change devant une consonne double

"nette" vs "petit"

Graphème ‘cc’

"accent" versus "occuper"

Graphème ‘gg’

"suggérer" versus "aggraver"

Graphème ‘ll’ précédé par ‘i’ et par une consonne:  Ce graphème se lit le plus souvent

"fille"

et rarement

mots en ‘ille’, les plus fréquents étant "mille", "tranquille" et "ville"

Le double ‘n’: - La voyelle qui précède un ‘nn’ est une voyelle orale (et non une nasale),

"année"

Exceptions nn:

quelques mots de la famille "ennui" et "enneiger"

Le double ‘m’: - La voyelle qui précède un ‘mm’ est une voyelle orale (et non une voyelle nasale)

"immobile", "comment"

Exceptions: mots qui ont un préfixe ‘em-’

"emmener", "emmailloter", "emmêler", "emménager", "emmitoufler", "emmurer"

Les graphèmes ‘t’, ‘tt’, ‘ti’ et ‘th’  Ces graphèmes se lisent souvent

tarte, attendre, thé

Le graphème ‘t’ est souvent muet en fin de mot

mots qui sont surtout des marques de flexions pour les verbes (ils voient, ils chantaient, en parlant)

La suite ‘et’ se lit aussi

"bonnet", "forêt", "interêt"

La suite ‘ti’ se lit le plus souvent

"nation", "balbutier", "initial"

Quand elle est précédée par une consonne, cette suite se lit

"question"

Pour conserver la forme d’origine du mot dans les dérivés de noms ou de verbes

droitier", "dentiste", "vous chantiez", "nous partions"

Devant une consonne ou devant les voyelles ‘a’, ‘o’, ‘u’, les graphèmes ‘c(c)’ et ‘g(g)’ se lisent respectivement

"classe", "cas", "col", "curé", "accord", "grave", "gare", "gouverner", "légume", "aggraver"

Exception: ce graphème se lit

dans les mots de la famille "second".

Devant ‘e’ avec ou sans accent et devant ‘i’/’y’ les graphèmes ‘c(c)’ se lisent

"celle", "énoncé", "procès", "ciel", "cygne", "accent"

Devant ‘e’ avec ou sans accent et devant ‘i’/’y’ les graphèmes ‘g(g)’ se lisent:

"image", "tragédie", "légère", "gym".

Le graphème ‘ç’, qui s’utilise devant les voyelles ‘a’, ‘o’ et ‘u’, se lit

"ça", "leçon", "déçu"

Le graphème ‘ge’ (utilisé devant ‘a’, ‘o’, ‘u’), se lit

"geai"

Le graphème ‘cu’ dans le contexte ‘cui’ se lit

"cuisine"

Il se lit

mots de la famille de ‘cueillir’

Graphème ‘gu’ - Ce graphème se lit le plus souvent

"guerre"

Exceptions: Quelques mots comme

"aiguille" et "iguane"

Le graphème ‘s’ se lit toujours

en début de mot: "soir"

à l’intérieur d’un mot quand il est précédé ou suivi par une consonne

"reste", "course", "ourson"

Exceptions: entre deux voyelles, le ‘s’ non doublé se lit généralement

sauf dans certains mots composés:"antiseptique", "parasol"

entre deux voyelles, le graphème ‘ss’ est utilisé pratiquement toujours pour coder le phonème

"poisson" vs "poison

Le graphème 'c’: - devant ‘e’ (avec ou sans accent), et devant ‘i’/‘y’, ‘c’ se lit

"ceci", "cygne"

Autres contextes: il se lit

"classe", "cas", "cour"

devant une voyelle autre que ‘e’, ‘i’/’y’, le graphème ‘ç’ est utilisé pour coder le phonème

"ça", "leçon", "reçu"

Le ‘sc’ suit la même règle que le graphème ‘c’: - devant ‘e’ (avec ou sans accent), et devant ‘i’/‘y’, ‘sc’ se lit

"scène", "science"

dans les autres contextes, ‘sc’ se lit

"scruter", "scandale", "scolaire", "sculpture"

Graphèmes utilisés pour coder le phonème

Graphème ‘s’ entre deux voyelles: "poison" vs "poisson"

Exceptions: dans certains mots composés

"antiseptique", "parasol"

Le graphème ‘z’ se lit toujours

sauf quand il est précédé par ‘e’ en fin de mot, "chez" ou "chantez"

Les graphèmes ‘ch’, ‘sh’ et ‘sch’ se lisent

"chat", "short", "schéma"

Exceptions: mots (et dérivés) suivants

"archaïque", "archéo-", "chaos", "choeur", cochlée", "chorale", "choléra", "chorégraphie", "chlore", "chrome",

Exceptions: mots (et dérivés) suivants (suite)

"chronique", "chrétien", "chrono-", "chrysalide", "chrysanthème", "écho", "lichen", "orchestre", "orchidée", "psych-", "varech".

Le graphème ‘x’ a plusieurs prononciations: Il se lit

dans "taxi"

Le graphème ‘x’ a plusieurs prononciations: il se lit:

dans "examen"

Il est muet en fin de mots, dans de rares mots, et surtout quand il marque le pluriel ou une flexion verbale

"deux", "feux", "tu peux"

dans quelques mots fréquents, Il se lit

"deuxième", "sixième", "dixième" (et dérivés).

dans un nombre limité de mots, certains fréquents, il se lit:

"six", "dix", "soixante".

Graphèmes ‘qu’ et ‘gu’  Le graphème ‘qu’ se lit le plus souvent

"qui"

Exceptions: Quelques mots comme

"adéquat" et le mot "équilateral".

le graphème ‘gu’ se lit le plus souvent

guerre"

Exceptions: Quelques mots comme

"aiguille" et "iguane"

Graphème ‘w’  Ce graphème, qui est le plus rare des graphèmes du français, se lit - soit

"kiwi", "waters", "sandwich", "tranway", "tweed"

soit

"wagon", "interviewer"

Devant ‘u’, le ‘h’ signale que cette lettre est une voyelle, et non la consonne ‘v’:

"huitre"/"vitre"

Le h modifie la prononciation de ‘c’ et ‘p’

"chat", "phare"

pas celle de ‘t’ ou ‘d’

"thé", "adhère"

Le h est utilisé pour séparer deux voyelles

"brouhaha"

Autres consonnes non prononcées: Marques de dérivation

"chat" vs "chaton", "grand" vs "grande", "camp" vs "camper", "franc" vs "franche", "long" vs "longue", "outil" vs "outillage", "nerf" vs "nerveux"

Marques de flexion pour le nombre

"une pile" vs "des piles", "un bateau" vs "des bateaux", "il parle" vs "ils parlent"

Marques de flexion pour la personne

"je parle" vs "tu parles"

Liste des consonnes concernées dans le cas des consonnes muettes

s, t, x, d, p, c, g, l, f, b, m

Les finales 'et’, ‘er’, ‘ez’, êt se lisent le plus souvent

"boulanger", "nez", "bonnet", "forêt, interêt"

Les finales ‘er’ et ‘et’ se lisent plus rarement

"mer", "net"

La finale ‘es’ est généralement un schwa, un ‘e’ muet

"pages blanches"

dans une dizaine de mots monosyllabiques, ainsi que dans leurs dérivés, la finale ‘es’ se lit toutefois

"les", "mes", "tes", "des", "ses", "ces", "lesquels", "desquels"

Mots se terminant par ‘iel’

"miel", "ministériel"

Mots se terminant par ‘il’

il, cil, fil

Il ne se prononce pas en finale

"fusil", "gentil"

Mots se terminant par ‘c’: Le graphème ‘c’ se prononce en finale

"sec", "Québec"

Mots se terminant par ‘c’ ne se prononcent pas en finale

"tronc", "porc"

La plupart des différences entre écrit et oral sont dues aux marques morphologiques:

c’est une des spécificités de l’orthographe du français.

Marques de dérivation: en général non prononcées

"t" de "chant" versus "chanteur".

Marques de flexions nominales: - Pluriel: le plus souvent non prononcées, sauf ‘s’ qui, dans des mots fonctionnels courts, modifie la prononciation de ‘e’

"les", "des", "mes", "tes"

Marques de flexions nominales: Genre: ne sont pas prononcées quand elles sont précédées par une voyelle

"amie"

Marques de flexions verbales (personne, temps): Neutralisation du pluriel ‘nt’ et de la personne ‘s’

"parle", "parles", "parlent"

Les flexions verbales ‘er’, ‘ez’, ‘ai’, ‘ais’, ‘ait’, ‘aient'... se prononcent

A noter: à l’oral certains locuteurs français distinguent bien le ‘ai’ du passé simple du ‘ais’ de l’imparfait alors que d’autres ne perçoivent pas cette différence

Les consonnes finales peuvent être prononcées avec le mot qui suit quand il commence par une voyelle

"petit lac" vs "petit ami"